Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
UN HOMME HEUREUX ......?
27 octobre 2014

Quand vous faites face au doute et au manque de motivation

citation-winston-churchill

 

Ce matin, je ne me sentais pas l’envie de faire quoi que ce soit. C’est une combinaison de grande fatigue suite à plusieurs jours de dur labeur, et d’un manque de sommeil la nuit dernière.

Je n’arrivais pas à me motiver à faire quoi que ce soit d’important ce matin, ce qui est rare pour moi. Et je me sentais globalement mal. J’ai commencé à douter de moi, et je me demandais si quoi que ce soit que je faisais en valait la peine.

Je me suis assis ici avec la trouille et je me suis demandé comment m’en sortir. Est-ce que je devrais simplement oublier cette journée ? Est-ce que je devrais simplement abandonner ce que je fais, parce que je ne suis pas aussi bon que je pensais l’être ?

C’était réellement ce que je me demandais. Mais je savais que cette douce dépression était temporaire, donc j’ai réfléchi à des solutions possibles. Et puis certaines d’entre elles ont fonctionné – de petites astuces de l’esprit qui peuvent avoir un effet réel sur la réalité.

Voici ce que j’ai fait et qui a fonctionné, dans l’espoir que cela pourrait vous aider si ces sentiments pointent le bout de leur nez.

1. J’ai arrêté d’être aussi autocentré. Je pense que nous avons tous tendance à nous mettre au centre de l’univers, et à tout voir selon la façon dont cela nous affecte. Mais cela peut avoir toutes sortes d’effets, comme nous apitoyer sur notre sort quand les choses ne se déroulent pas exactement comme nous le souhaiterions, ou comme douter de nous quand nous ne sommes pas parfaits. Donc au lieu de tant m’inquiéter à propos de moi-même, j’ai pensé à d’autres personnes que je pourrais aider. Trouver de petits moyens d’aider les autres me sort de ma réflexion autocentrée, et alors je ne me vautre plus dans l’apitoiement – je commence à penser à ce dont les autres ont besoin. Je ne doute plus de moi, parce que la question de savoir si je suis assez bon ou pas n’est plus la question centrale. La question centrale, c’est les besoins des autres. Penser aux autres au lieu de penser à moi m’aide alors à me défaire du doute et de l’apitoiement.

2. J’ai relâché mon sentiment d’identité. Nous avons tous une image de nous-mêmes, cette idée du genre de personne que nous sommes. Quand cette idée en vient à être menacée, nous pouvons être vraiment sur la défensive. Les gens peuvent se demander si nous avons fait un bon travail, et cela met à mal l’impression que nous sommes compétents – et alors nous sommes en colère ou touché par les critiques. Quelqu’un peut vous accuser de mentir et cela met à mal votre idée que vous êtes une bonne personne, et alors vous êtes en colère et attaquez l’autre personne. Mon identité personnelle, celle d’une personne motivée et productive et qui a de bonnes idées et tout ça… cela se mettait sur mon chemin ce matin. Quand je n’étais pas productif, cela me désespérait parce qu’alors j’étais inquiet de ne pas être qui je pensais être. Ma solution a été de réaliser que je ne suis pas une seule chose. Je ne suis pas toujours productif – parfois je le suis, mais parfois je suis fainéant. Je ne suis pas toujours motivé – parfois je le suis, mais d’autres fois que je ne me sens pas de travailler. Je n’ai pas toujours de bonnes idées. Je peux être bien des choses, et donc cette identité qui est la mienne devient moins fragile, plus antifragile. Alors peu importe si quelqu’un pense que je ne fais pas du bon travail – parce que je ne fais pas toujours du bon travail. Je fais des erreurs, je suis moins que parfait. Et cela ne pose absolument aucun problème.

 3. Je me suis souvenu que ce jour compte. Il me reste tellement de jours sur Terre. Je ne sais pas combien, mais je sais que c’est un nombre limité. Je sais que chacun de ces jours limités est un cadeau, une bénédiction, un miracle. Et que gaspiller ce miracle est un crime, un horrible manque de reconnaissance envers ce qui m’a été donné. Et ainsi, je me suis souvenu ce matin que ce jour comptait. Que je devrais en faire quelque chose. Cela ne signifie pas que j’aie besoin de travailler jusqu’à épuisement, taper jusqu’à ce que mes doigts soient engourdis, mais que je devrais faire quelque chose de valable. Parfois faire une pause pour vous nourrir est une activité valable, parce que cela vous permet de faire autre chose de valable, mais rester simplement assis dans l’apitoiement n’aide pas, à mon sens. Donc je me suis levé et j’ai fait quelque chose.

4. J’ai créé du mouvement. Il peut être difficile de bouger quand nous sommes coincés. C’est comme cela que je me suis senti en 2005 quand je n’arrivais à changer aucune de mes habitudes. Il était vraiment difficile de me motiver quand je ne pensais pas que je pouvais réussir, quand je me sens horriblement mal vis-à-vis de moi-même. Mais j’ai fait un seul petit pas, et je me suis senti bien. C’est ce que j’ai fait ce matin – j’ai fait le plus petit pas possible. Simplement ouvrir un document, simplement commencer une liste, simplement sortir un carnet de notes. Ils sont assez petits pour être insignifiants, et pourtant assez simples pour être faisables. Et cela m’a montré que le pas suivant était faisable, et le suivant.

Je me sens encore fatigué, et donc je vais faire une sieste plus tard. Mais je me sens mieux, parce que j’ai fait ces pas.

Je sais que certains d’entre vous se sentent aussi comme cela de temps en temps, peut-être plus souvent que vous ne voudriez l’admettre. C’est normal. Nous le faisons tous. Nous ne sommes pas des machines, parfaitement huilées, constamment chargées, et prêtes à tourner à plein régime. Nous sommes humains, ce qui signifie que nous échouons, que nous doutons, que nous ressentons de la douleur.

Et cela aussi passera.

« L’auto-apitoiement est notre pire ennemi et, si nous cédons à lui, nous ne pouvons jamais faire quoi que ce soit de sage dans ce monde. » - Helen Keller



Publicité
Commentaires
UN HOMME HEUREUX ......?
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité